Altaïr 2009 : l’Hirondelle 4e Sceaux met son radeau à l’eau!
Scout d’Europe : pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans la mission Altaïr?
Sixtine, CP : C’est en entendant parler du « défi cime » qui existe pour les scouts ; nous nous sommes demandées s’il y avait un équivalent pour les guides.
Philippine, SP : Nous avions déjà fait une descente en radeau au camp de Pâques précédent et nous avions envie de recommencer mais cette fois, dans le cadre de la mission Altaïr ! Nous savions que c’était une belle mission, un bel objectif pour l’année et nous étions très motivées !
SDE : comment avez-vous préparé votre défi?
Sixtine, CP : En patrouille, pendant nos activités. Ma seconde et moi avons aussi fait une reconnaissance du terrain pendant une journée pour voir si le cours d’eau était navigable, pour aller voir notre lieu de bivouac, trouver un club nautique pour la location des gilets de sauvetage…
SDE : Comment avez-vous choisi l’itinéraire?
Sixtine, CP : Cela s’est fait en fonction des «portions» de cours d’eau navigables : les cours d’eau proches de la région parisienne sont souvent aménagés pour les canoës ou les kayaks, mais un radeau pour 7 personnes c’est beaucoup trop gros pour les « passes » (passages étroits pour les canoës au niveau des barrages).
SDE : Résumez-nous votre défi
Sixtine, CP : Après deux jours de construction, nous mettons notre radeau à l’eau ! Nous avons fait l’itinéraire prévu avec quelques portages … et quelques obstacles. La descente s’est déroulée dans la bonne humeur, sans pluie et en chanson !
SDE : Quelle distance avez-vous parcourue?
Sixtine, CP : Environ 15 km…
SDE : quelle a été la plus grande difficulté?
Sixtine, CP : Pour l’organisation, la recherche des lieux de camp et de bivouac a été compliquée. Nous n’avions qu’un seul lieu pour le camp et le bivouac. Cela ne nous a pas gêné pendant le camp mais nous avons du amener notre radeau au lieu de départ en voiture…
Philippine, SP : Pour ma part, je trouve que le plus difficile a été de trouver des chambres à air, et de passer les obstacles durant la descente (les barages, les ponts trop bas, les troncs d’arbre tombés dans l’eau..).
SDE : Techniquement parlant, de quoi étiez-vous le plus fières?
Philippine, SP : De notre radeau à 7 places qui était stable et qui flottait !!
Sixtine, CP : C’est vrai ! Notre radeau a tenu pendant les deux jours de descente ; un radeau pour 7, c’est quand même du beau travail !
SDE : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?
Sixtine, CP : J’ai été surprise par la motivation de mes guides : en réalisant un projet sur toute notre année, j’avais peur que leur dynamisme s’estompe ; ça n’a pas été le cas !
Philippine, SP : Notre journée missionnaire avec des amies des guides pour leur présenter le scoutisme était très sympathique ! Et notre descente à 7 sur notre radeau était mémorable !
SDE : et votre activité missionnaire?
Sixtine, CP : Durant une journée, nous avons reçu trois amies des guides de la patrouille pour leur présenter notre mouvement. Déborah, Fanny et Léa ont participé avec nous à un grand jeu sur Baden Powell et l’Europe.
Nous avons toutes passé une très bonne journée ! Nous espérons les retrouver à la compagnie l’année prochaine…
SDE : Qu’est-ce que cette mission Altaïr a apporté à votre patrouille?
Sixtine, CP : Une expérience forte!
Philippine, SP : Je pense que cette mission a soudé notre patrouille, elle nous a donné un but à atteindre pour l’année et cela nous motivait. Nous avons toutes passés de supers moments en patrouille lors de cette mission. Merci à notre CP pour son courage et sa motivation et qui a permis de vivre des moments inoubliables !!